Séchage de poisson

Méthode de séchage de poisson en milieu rural en Côte d'Ivoire.

Régime de banane

Plusieurs plants de bananier sont attaqués ce qui affecté la qualité de la recolte.

Transformation du manioc

En Côte d'Ivoire l'attiéké est l'un des principaux produits dérivé du manioc.

Plants d'ananas

L'ananas est un fruit qui pousse bien en Côte d'Ivoire.

Bureau d'Eclosion

L'équipe de Direction d'Eclosion après une séance de travail.

lundi 31 mars 2014

PRODUIRE PLUS AVEC MOINS

---Une nouvelle série de guide intituler: Produire plus avec moins cas du manioc!---

Décréter comme année de l'agriculture familiale, la FAO n’a cesser de poser des actions visant à aider les acteurs du monde agricole à renforcer leurs capacités et à améliorer leurs systèmes de production. C’est dans cette optique qu’une série de guides pratiques « Produire plus avec moins » a été instaurée dont le premier est : le manioc guide pour une intensification durable de la production. Cet ouvrage publié en mars 2014 par la FAO, regorge un bon nombre d’informations pratiques essentielles pour une amélioration considérable des cultures de base pour les petits producteurs.


Ce guide s’articule sur :

  • -         La promotion de la culture du manioc car ces débouchés partent du ménage jusqu’à l’industrie de transformation agricole à tel enseigne qu’on peut la considérer comme la culture du XXIe siècle.
  • -          Le système de production agricole qui établi les différents types de techniques culturales respectueuses de l’environnement qu’on peut choisir pour atteindre un rendement élevé pour une dépense minimale.
  • -          Le choix de la variété et du matériel végétal doit provenir d’une complicité entre agriculteurs et chercheurs sans oublier les ONG et les associations d’agriculteurs qui font le relais entre ces deux parties.
  • -          Une manière efficace et intelligente de la gestion de ressource en eau.
  • -          Une utilisation nouvelle et judicieuse des intrants en adéquation avec le processus écosystémique représentant une base durable de la nutrition des cultures.
  • -          La lutte contre les ravageurs et les maladies par des techniques non chimiques qui utilisent des variétés de flore et de faune comme appât ou comme prédateur dans la culture d’une plante racine.
  • -          Les informations et les pratiques de récolte et de post-récolte énumérées judicieusement en harmonie avec le système politique agricole existant dans les pays tropicaux.
  • -          Les étapes à suivre par les pouvoirs publics afin de motiver les petits exploitants à intégrer le programme de développement durable de la culture du manioc et aussi d’appuyer les instituions de recherche et de vulgarisation.

Ce guide est bon dans la mesure où il permet d’établir un programme agricole efficace pour une intensification durable du manioc. S’inspirant de ce guide, les décideurs déterminent la marche à suivre pour une filière de manioc active pour ensuite les diriger vers l’aboutissement certain de ces objectifs concernant la pauvreté, le développement économique, la sécurité alimentaire, etc. Les institutions de recherches et les acteurs du monde agricole peuvent aussi utiliser ce guide pour une action plus efficace. 

Jean-marc KPLA
Ingénieur Agroalimentaire

mercredi 26 mars 2014

Cacao ivoirien : agriculture familiale versus agro-industrie ?


Cacao ivoirien : agriculture familiale versus agro-industrie ?


Symptôme du déficit de production sur le marché mondial, les industriels du chocolat s’inquiètent pour leurs approvisionnements, mettent en place des projets, des programmes pour remonter les rendements des plantations de cacao. On observe en effet une baisse tendancielle et structurelle du cours mondial depuis 35 ans. La Côte d’Ivoire n’est pas épargnée.
« Pendant des décennies, les industriels n’éprouvent guère le besoin de s’intéresser à l’agriculture familiale pourvoyeuse des fèves de cacao » explique François Ruf, chercheur au Cirad. C’est seulement vers 1994, lorsque les grandes plantations du Brésil et de Malaisie s’effondrent, que les chocolatiers découvrent la capacité de l’agriculture familiale à résister à des bas prix. D’abord impressionnés par le boom café des exploitations familiales du Vietnam, ils tentent d’y lancer un secteur cacao mais le processus est lent. « Un boom cacao ne se décrète pas ».
Les années 2000 sont donc celles d’un intérêt croissant de l’Industrie envers les petits producteurs ivoiriens et ghanéens fournissant plus de la moitié d’un marché mondial de 4.000.000 tonnes de fèves. L’appui du secteur privé aux planteurs, à leurs plantations, à des coopératives, constitue aussi une très bonne nouvelle pour les millions de familles vivant du cacao en Afrique de l’ouest. C’est un tournant majeur pour l’agriculture familiale.
Cependant, les industriels du chocolat évoquent souvent un manque de savoir-faire de cette agriculture familiale, supposé expliquer des rendements trop faibles de petits producteurs en Côte d’Ivoire. L’agro-industrie investit donc en priorité dans la formation des paysans, avec notamment la multiplication de « champs-écoles » .

Une production en baisse constante

Pour François Ruf, « Il faut chercher les raisons de cette baisse de la production du cacao dans le changement d’environnement ». Il évoque la déforestation, le vieillissement des plantations, l’appauvrissement et l’acidification des sols, les attaques d’insectes et les maladies qui s’accentuent. La replantation de cacaoyers devenant risquée dans cet environnement dégradé, les planteurs diversifient et se reconvertissent progressivement vers des cultures supportant mieux ces nouvelles conditions, tel l’hévéa.
Ces rendements qui baissent sont aussi en cohérence avec une dégradation structurelle du marché et des prix du cacao. En dépit de la hausse de 20% du cours mondial au cours du second trimestre 2013, la baisse tendancielle et structurelle du cours mondial se poursuit depuis 35 ans et se trouve associée à une taxation restée longtemps très élevée en Côte d’ivoire.

Des stratégies adaptées ?

Les planteurs connaissent les « bonnes pratiques agricoles ». Comme la taille énergique des cacaoyers promue dans tous les projets du secteur privé mais qui peut aussi aggraver la mortalité des cacaoyers en cas de sécheresse et de nouvelles maladies. Les planteurs se méfient donc de ces techniques promues dans les champs-école et programmes de certification qui pourraient améliorer les rendements par hectare mais qui sont exigeantes en travail et porteuses de risques.
« Les petits producteurs sont aussi des consommateurs, des chefs de famille devant nourrir souvent 10 à 20 personnes. La force de travail et l’innovation passent aussi par leur sécurité alimentaire » . C’est pourquoi, de très nombreux planteurs investissent dans des rizières ou les plantations d’hévéa, et les familles n’ont plus le temps d’aller tailler les cacaoyers.

La fertilisation des cacaoyers : chimique et biologique

« C’est grâce au dynamisme de l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire et à sa capacité d’innovation comme l’utilisation de l’engrais cacao, initiée il y a une vingtaine d’années par des planteurs baoulé (migrants du centre du pays), avec des techniques d’application inventées par eux, que le déclin du cacao a pu être évité dans la boucle du cacao du pays»,précise François Ruf.
Aujourd’hui, Les planteurs, fils de planteurs, de petits commerçants s’organisent et mettent en place des réseaux de distribution de fiente de poulets, depuis les élevages de volailles jusqu’aux plantations de cacao. En complément aux engrais chimiques, ils savent mieux que les chocolatiers que le salut de leur exploitation passe par différentes formes de fertilisation, y compris biologique. Des dépôts de fumier de poulet se mettent ainsi peu à peu en place à l’entrée des villages, en bordure de route ou piste. Les planteurs innovent aussi en commençant à récupérer du fumier de mouton, des résidus agricoles tels que le son de riz.
Et François Ruf de conclure : « les petits producteurs connaissent leur métier et leurs priorités. Ils sont même en avance sur l’agro-industrie dont ils attendent plus de soutien non pas sur la formation mais sur les prix, la fertilisation et la recapitalisation des sols, les intrants, les services, le renouvellement des vergers et donc la recapitalisation des exploitations familiales ».
Source: www.cirad.fr

lundi 24 mars 2014

ENTREE TRIOMPHALE DE L'HYDROPONIE DANS LES ECOLES IVOIRIENNES


L’école primaire publique EECI de Marcory (Abidjan – Côte d’Ivoire) a expérimenté avec l’appui de la FAO, l’hydroponie ou agriculture hors sol. Une technique agricole qui utilise un substrat autre que le sol, soit des coques d’arachides, des balles de riz ou des fibres de cocos largement utilisés à cause de son accès faciles dans la ville.



Dans cette école primaire ont été planté les laitues (salade), les concombres et la tomate. Pendant le développement aucun produit phytosanitaire n’a été utilisé et le cycle de reproduction est raccourci ; 25 jours pour la salade au lieu de 50 et la tomate 2 mois au lieu de 4 mois. Cette technique vulgarisée dans les différentes écoles va considérablement aider les cantines scolaires à réduire leur coût de fonctionnement surtout que les surplus sont revendus sur les marchés environnant au compte de l’école. Les communes de Bingerville, d’Adjamé, de Yopougon et de Cocody ont aussi bénéficié de cette technique. Toutes les cultures vivrières peuvent être plantées : concombre, oignon, carotte, piment, gombo etc…

      Sachant tous les bienfaits que produisent les légumes sur la santé, vivement que l’hydroponie soit exploiter non seulement dans les écoles mais aussi dans les lycées et collèges et pourquoi pas dans les domiciles familiaux. Cela contribuera à améliorer l’agriculture familiale et la sécurité alimentaire surtout si un programme de financement des jeunes dans ce secteur est accordé.
Kpla Florence
Master 2 de botanique  

mardi 18 mars 2014

A LA DECOUVERTE DU CNF!

Le CNF est le Centre National de Floristique, il est situé en Cote d’Ivoire, dans la ville d’Abidjan, plus précisément dans le domaine de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody en face de l’UFR des Sciences Economiques et de Gestion.
Il a été créé le 11 Juillet 1973 par le décret n°73-347, il comprend un conservatoire et un jardin botanique de référence en Afrique de l’Ouest. Ce centre abrite les bases de données de plusieurs pays de la sous-région.
Le CNF est actuellement sous la direction du Professeur IPOU Ipou Joseph et il est aidé dans sa tache par un secrétariat, des techniciens et des chercheurs.

Les missions du CNF
  • -       La réalisation des études botaniques (qui consiste en la rédaction de la flore complète, en l’élaboration de cartes de végétation ; des études des plantes et tout inventaire floristique).
  • -     L’exécution de toute étude sur les plantes médicinale;
  • -          La réalisation d’études se rapportant à la protection de la flore;
  • -         La conservation de l’Herbier National, base statistique et chronologique de l’inventaire de la flore;
  • -         La constitution d’un Musée Botanique et l’extension du Jardin Botanique, ensemble didactique réunissant les collections floristiques et les matériaux nécessaires aux biologistes et autres chercheurs.
Comment est organisé le CNF ?
Le CNF comprend plusieurs entités en son sein:
  •       Le jardin botanique correspond à la partie boisée avec un arboretum de 5ha et une jachère de 6ha.
  •      L’Herbier localisé au sein du bâtiment principal du CNF, l’Herbier national renferme environ 19500 numéros existant en 2 ou 3 exemplaires soit un total de 58500 spécimens.
  •       Le Musée botanique renferme une centaine d’objets en organes végétaux séchés et de quelques phytomédicaments améliorés.
  •        La bibliothèquequi abrite une collection d’ouvrage de botaniques, flores et travaux de recherches.
Que pouvons-nous faire au sein du CNF?
  • v  Les recherches et perspectives développés au CNF sont toutes les études botaniques et leurs applications, mais surtout est un excellent repère pour retrouvé la flore nécessaire pour une agriculture biologique pertinente.  Avec  l’UFR BIOCIENCES, le CNF assurent l’encadrement et la formation des étudiants et des chercheurs juniors.
  • v  Les visites individuelles ou organisées sont réalisées par les élèves et les étudiants; enseignants et/ou chercheurs; pharmaciens; médecins; traditheurapeutes; ONG et ONG de l’environnement.
  • v  Le CNF travail énormément avec les institutions agricoles et toute association faisant la promotion de l’agriculture.
 
Kouadja Sonia                                                                                                          Kpla Florence
Master 2 de Biologie Animale                                                                   Master 2 de Botanique