Séchage de poisson

Méthode de séchage de poisson en milieu rural en Côte d'Ivoire.

Régime de banane

Plusieurs plants de bananier sont attaqués ce qui affecté la qualité de la recolte.

Transformation du manioc

En Côte d'Ivoire l'attiéké est l'un des principaux produits dérivé du manioc.

Plants d'ananas

L'ananas est un fruit qui pousse bien en Côte d'Ivoire.

Bureau d'Eclosion

L'équipe de Direction d'Eclosion après une séance de travail.

mercredi 29 janvier 2014

L’AGRICULTURE, L’UNE DES PRIORITÉS POUR RELEVER LE DÉFI DE L’EMPLOI DES JEUNES EN AFRIQUE SELON BANQUE MONDIALE.

L’AGRICULTURE, L’UNE DES PRIORITÉS POUR RELEVER LE DÉFI DE L’EMPLOI DES JEUNES EN AFRIQUE SELON BANQUE MONDIALE./.

« L’EMPLOI DES JEUNES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE », Tel est le titre du nouveau rapport de la Banque Mondiale qui dresse les priorités pour relever le défi de l’emploi des jeunes en Afrique. Parut le 27 Janvier 2014, ce rapport de 282 Pages fait un diagnostic clair de la problématique de l’emploi des jeunes et propose des pistes afin de venir à bout de ce qui est devenu un défis pour tous les gouvernements Africains.
Dans ce document qui regorge de toute une stratégie en faveur de l’emploi des jeunes, l’Agriculture occupe une place importante.
Pour les Experts de la Banque Mondiale auteurs de ce rapport, un accroissement de la productivité des petits exploitants agricoles pourrait décupler les chances à l’emploi des onze millions de jeunes Africain qui devraient faire leur entrée chaque année sur le marché du travail au cours de la prochaine décennie.
Pour les auteurs, l’Afrique a les potentialités de faire face à la demande croissante en aliments dans le monde qui de plus est accentué par les cours mondiaux des denrées alimentaires qui ont atteint un pic depuis plusieurs décennies et devraient en rester là. Les atouts de l’Agriculture africaine pour exploiter cette situation de la demande alimentaire sont, selon le rapport, ses réserves abondantes de terres et d’eau. Pour la Banque Mondiale, « Si les jeunes peuvent avoir accès à ces ressources et les utiliser en conjonction avec des stratégies visant à rendre l’agriculture plus productive, les résultats pourraient être transformateurs pour la génération de revenus et la croissance économique. »

Selon le Rapport, l’Agriculture Africaine souffre de plusieurs maux qui mettent en mal sa productivité : petite tailles des parcelles cultivées, régimes fonciers incertains, incapacité pour les agriculteurs de profiter de l’économie d’échelle, manque d’intrants moderne et de mécanisation, insuffisance des infrastructures rurales (transport, électricité…) et le manque d’irrigation qui rend vulnérable aux changements climatiques. Le faible niveau d’éducation et les problèmes récurrents de santé sont également une cause de la léthargie de l’agriculture Africaine.
L’un des appels lancé par ce rapport est que : « L’agriculture doit rapidement cesser d’être une activité de dernier recours et de faible productivité pour se transformer en un secteur dont le dynamisme technique et les opportunités sont reconnus ». Pour y parvenir selon les auteurs de ce rapport de la Banque Mondiale, au moins quatre contraintes doivent être levés : Les contraintes liées aux services financiers et au crédit, aux politiques foncières, aux infrastructures et aux compétences./.


N’DEPO Akaffou Euphrèm
Directeur Exécutif de ECLOSION
Email : euphry225@yahoo.fr 

mardi 28 janvier 2014

COMPRENDRE CE QU’EST LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE.


COMPRENDRE CE QU’EST LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Le terme sécurité alimentaire prête souvent à confusion. Le but de cet article est donc de donner une idée plus précise de la sécurité alimentaire.
La FAO (Organisation Mondiale pour l’Alimentation) définit la sécurité alimentaire comme étant : « l’accès durable et assuré pour tous les groupes et individus sociaux à la nourriture adaptée en quantité et en qualité pour satisfaire le besoin alimentaire ».
La banque mondiale quant à elle la définit comme étant : «  l’accès par toutes les personnes à tout moment à une nourriture satisfaisante pour mener une vie active et saine ».
De ces définitions ressortent trois composantes essentielles qui sont les fondements même de la sécurité alimentaire que sont :
ü  La disponibilité alimentaire
ü  L’accès aux aliments
ü  L’utilisation alimentaire au niveau des ménages
- La disponibilité alimentaire : les aliments doivent être disponibles à toutes les périodes et en tous lieux, en quantité et en qualité suffisantes. N’importe quelle activité qui contribue à améliorer la production agricole ou les approvisionnements alimentaires serait considérée comme faisant partie d’une stratégie d’augmentation de la disponibilité alimentaire.
Les projets d’amélioration du réseau routier dans un pays sont donc une contribution à la sécurité alimentaire. C’est en ce sens que pour un pays comme la Côte d’Ivoire, l’inauguration de l’autoroute du Nord le 16 Décembre 2013 est un acquis pour la sécurité alimentaire. Toutefois au-delà des grands axes routiers, il serait opportun d’améliorer les pistes villageoises, celles-là même par qui transitent la quasi-totalité de nos produits agricoles.
 -L’accès aux aliments : L’amélioration de l’accès à l’alimentation passe par une amélioration des revenus et la réduction de la vulnérabilité des populations. Ceci pourra se faire si les ménages satisfont leurs besoins de nourriture en gagnant un revenu stable avec lequel ils peuvent acheter ou accéder à la nourriture dont ils ont besoin.
- L’utilisation alimentaire au niveau des ménages : Les besoins nutritionnels varient en fonction de l’âge et des besoins physiques des individus, y répondre et ainsi prévenir la malnutrition impose des aliments adaptés et une éducation nutritionnelle. Les activités contribuant à l’utilisation alimentaire appropriée incluent : l’éducation sur la santé et la nutrition, l’accès à l’eau potable, des infrastructures sûres d’hygiène, les technologies après la récolte, le supplément de vitamine et, la fortification, et les banques de céréales disponibles dans les coopératives.

Bibliographie.
1. Guide de formation sur la sécurité alimentaire : « Comprendre la sécurité alimentaire : Un cadre conceptuel pour la programmation ; Module 1 : Qu’est-ce que la sécurité alimentaire ? » / Publication CSA-PROMISAM
2. L’appui aux filières locales pour la sécurité alimentaire au Sénégal « Initiative facilité alimentaire UE, Mai 2009 / Plate-forme des acteurs non étatiques pour le suivi de l’Accord de Cotonou au Sénégal

Pour aller plus loin :
www.fao.org/cfs/fr/

ec.europa.eu/food/index_fr.htm


Par Coraline COFFIE
Ingénieur Agro-alimentaire / Assistante Qualité
Chargée de la Commission Nutrition et Sécurité Alimentaire
Email : coralinecoffie@yahoo.fr

lundi 27 janvier 2014

VALORISATION DES PLANTES ENVAHISSANTES DANS L'AGRICULTURE EN AFRIQUE.

Lors de la conférence de Rio, la communauté scientifique a fait prévaloir que l’évolution récente de l’importance et de la nature de l’activité humaine était à l’origine d’une récente et forte accélération du processus naturel d’extinction des espèces. Au nombre des facteurs d’origine anthropique identifiés actuellement comme responsable de cette érosion, figure en seconde place, après la modification des milieux, l’introduction de plantes hors de leur aire de repartions. Ainsi l’homme de manière involontaire ou volontaire déplace des plantes pour des besoins d’agricultures, d’élevages, d’ornementations, etc. Mais certaines de ces plantes non-indigènes deviennent extrêmement abondantes et invasives dans leur nouvelle zone d’introduction et posent des problèmes environnementaux et économiques majeurs. Malheureusement la Côte d’Ivoire n’est pas en reste des désastres écologiques causés par les plantes non-indigènes. Nous vous présenterons quelques unes de ces espèces envahissantes et les possibilités de valorisation qu'elles nous offrent.

Tithonia diversifolia
Originaire du Mexique cette plante buissonnante a été introduite partout dans le monde autour de l’équateur et s’y est naturalisée. C’est une Asteraceae (famille botanique)  introduite en Côte d’Ivoire comme engrais vert depuis les années 1950. Cette espèce est actuellement rencontrée sur les terres arables et dans de nombreux écosystèmes agricoles où elle pose des problèmes de désherbage aux agriculteurs. Des travaux consacrés à la plante portent sur son aire de répartition et son importance relative dans la couverture végétale de plusieurs agroécosystèmes, traduites par sa fréquence et son abondance-dominance. Les observations sur le terrain et une enquête réalisée auprès des populations paysannes ont permis de montrer que Tithonia diversifolia est devenue un véritable fléau dans l’environnement agricole du Centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Les jachères, les plantations de cacaoyers, de caféiers et les cultures annuelles (riz, igname, etc.) sont envahies par cette plante très compétitive. Sa forte capacité de régénération couplée à sa capacité de production de graines et de germination très élevée, lui permettent de conquérir rapidement l’espace lorsqu’elle est introduite dans le milieu.
Outre ces effets  néfastes, elle est utilisée pour améliorer les sols pauvres auxquels elle apporte de l’azote et du phosphore (engrais biologiques) en plus d’être utilisée comme plante ornementale (bonne plante pour maintenir la santé du jardin).

Pour l’élimination complète de cette plante il faut procéder à l’arrachage complet de l’organisme.


Panicum maximum

Panicum maximum, le Panic maximal, l'herbe fataque ou fataGuinée ou guinée, est une espèce de plantes de la famille des Poaceae (Graminées).
Panicum maximum encore appelé herbe de guinée est originaire d’Afrique ; c’est une graminée vivace cespiteuse de 1 m à 3 m qui produit des feuilles larges de 10 mm à 25 mm et  développe en fin de saison des pluies une grande panicule (le type d’inflorescence)  de 30 cm à 50 cm. En condition naturelle, elle croit dans les clairières en forêt dense, dans les lisières forestières et les bords de routes de la région Guinéenne d’Afrique de l’Ouest. Elle constitue un véritable fléau pour les agriculteurs car elle se reproduit très rapidement et s’adapte aux zones écologiques ayant une pluviométrie allant de 900 à 1800 mm .Cette mauvaise herbe résiste à la sécheresse mais pendant une courte durée et envahi plusieurs types de sols mais ne tolère pas la salinité, elle se développe sur sols argileux ou hydro morphes.
Comme la plupart des graminées elle est utilisée en élevage des bovins (bœuf) des ovins (mouton) et des caprins (lapin, cob aille, agoutis) ; elle constitue donc une plante fourragère très répandu en zone tropicale et est appréciée pour ses rendements élevés, sa facilité de récolte et ses valeurs nutritives par les éleveurs.
 Panicum maximum possède un système racinaire profond qui permet une colonisation du sol, aussi sa faculté de renouveler ses racines offre aux sols une source de matière organique et contribue à un stockage important de carbone dans les sols, cette matière organique tend à améliorer les propriétés physiques et chimique du sol. Tout ceci a un impact positif sur le rendement agricole et sur la texture des sols.

KPLA Florence
Etudiante en Master 2 de Botanique
christyflow@hotmail.fr