------------------- MARIUS: L’ETUDIANT AGRICULTEUR ---------------------
Marius pulvérisant un bananier |
Passion, humilité et abnégation tels sont les
leviers dont ce jeune étudiant ivoirien s’est servi pour faire de l’agriculture
sa principale source de revenu. Aujourd’hui, titulaire d’un Master 1 en Droit, ce
modèle réussi de combinaison
études-agriculture devrait inspirer plusieurs jeunes de sa génération.
Marius N’GUESSAN a choisi un chemin très peu
emprunté par plusieurs de sa génération : celui de l’agriculture. Quand
bien même toujours Etudiant il a embrassé ce métier trouvé difficile et parfois
repoussant pour plusieurs de ses amis.
Après la crise militaro-politique de 2011, soldé par
la fermeture des Universités publiques, l’option de trouver un emploi pour
subvenir à ses besoins s’imposait. Marius avait le choix entre deux
opportunités : Le commerce du poisson et l’agriculture. C’est sans hésiter
qu’il se lance dans l’agriculture poussé par la passion qui l’animait pour ce
métier depuis son jeune âge.
Après deux années d’expériences, Marius énumère
fièrement les cultures qu’il a déjà pratiquées : l’aubergine, le piment,
le haricot vert, le chou, la tomate, la papaye et les fruits de passion. Pour
cette saison, il compte cultiver de la banane plantain. L’un des secrets de
l’Etudiant-Agriculteur, comme il le dit lui-même : Il faut accepter de
« commencer petit ».
Marius dans son champ de papaye |
Cependant, Il reconnait que ce n’est pas un métier
facile. En tant que nouvel agriculteur sans expérience, Il fait face à
plusieurs difficultés.
Le premier obstacle est le manque de connaissances
techniques. Pour contourner cette difficulté, Marius s’est souvent procurer les
fiches techniques disponibles à travers les sites internet, dans certaines structures
spécialisées et a sollicité des conseils auprès de ses voisins agriculteurs
plus expérimentés que lui. Il arrive cependant que ces détours soient
insuffisants pour le mettre à l’abri de surprises désagréables.
Le deuxième obstacle auquel il doit faire face est
d’ordre financier. En effet, «exploiter de grandes parcelles, acheter des
intrants afin d’espérer une récolte abondante ; nécessite que l’on
débourse beaucoup d’argent » argumente-t-il.
voilà un bon exemple de jeune, pensons a faire tous comme lui!
RépondreSupprimeren tant que biologiste, je ne peux qu'approuvé cette initiative que Marius a eu. et j'espère qu'avec le nouveau système d'enseignement de nos universités, nos séances pratiques nous permettrons d'obtenir la technicité agricole qui a manqué à notre condisciple Marius.
RépondreSupprimerbon courage mathias, car l'agriculture en plus de nourrir son homme doit être une passion
RépondreSupprimervoila une initiative à encourager et citer en exemple. Je suis heureux de constater que la jeunesse prend de plus en plus conscience de la richesse que constitue l'agriculture pour ce pays. Bravo Marius!
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