mardi 4 mars 2014

MARIUS: L’ETUDIANT-AGRICULTEUR

------------------- MARIUS: L’ETUDIANT AGRICULTEUR ---------------------


Marius pulvérisant un bananier
Passion, humilité et abnégation tels sont les leviers dont ce jeune étudiant ivoirien s’est servi pour faire de l’agriculture sa principale source de revenu. Aujourd’hui, titulaire d’un Master 1 en Droit, ce modèle réussi  de combinaison études-agriculture devrait inspirer plusieurs jeunes de sa génération.
Marius N’GUESSAN a choisi un chemin très peu emprunté par plusieurs de sa génération : celui de l’agriculture. Quand bien même toujours Etudiant il a embrassé ce métier trouvé difficile et parfois repoussant pour plusieurs de ses amis.
Après la crise militaro-politique de 2011, soldé par la fermeture des Universités publiques, l’option de trouver un emploi pour subvenir à ses besoins s’imposait. Marius avait le choix entre deux opportunités : Le commerce du poisson et l’agriculture. C’est sans hésiter qu’il se lance dans l’agriculture poussé par la passion qui l’animait pour ce métier depuis son jeune âge.
Après deux années d’expériences, Marius énumère fièrement les cultures qu’il a déjà pratiquées : l’aubergine, le piment, le haricot vert, le chou, la tomate, la papaye et les fruits de passion. Pour cette saison, il compte cultiver de la banane plantain. L’un des secrets de l’Etudiant-Agriculteur, comme il le dit lui-même : Il faut accepter de « commencer petit ».
Marius dans son champ de papaye

Cependant, Il reconnait que ce n’est pas un métier facile. En tant que nouvel agriculteur sans expérience, Il fait face à plusieurs difficultés.
Le premier obstacle est le manque de connaissances techniques. Pour contourner cette difficulté, Marius s’est souvent procurer les fiches techniques disponibles à travers les sites internet, dans certaines structures spécialisées et a sollicité des conseils auprès de ses voisins agriculteurs plus expérimentés que lui. Il arrive cependant que ces détours soient insuffisants pour le mettre à l’abri de surprises désagréables.
Le deuxième obstacle auquel il doit faire face est d’ordre financier. En effet, «exploiter de grandes parcelles, acheter des intrants afin d’espérer une récolte abondante ; nécessite que l’on débourse beaucoup d’argent » argumente-t-il.
Malgré tout, Marius reste optimiste. Il est conscient de l’expérience acquise et se prête volontiers aux sollicitations de conseils de jeunes agriculteurs qui débutent leur carrière.


Euphrèm N'DEPO

4 commentaires:

  1. voilà un bon exemple de jeune, pensons a faire tous comme lui!

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  2. en tant que biologiste, je ne peux qu'approuvé cette initiative que Marius a eu. et j'espère qu'avec le nouveau système d'enseignement de nos universités, nos séances pratiques nous permettrons d'obtenir la technicité agricole qui a manqué à notre condisciple Marius.

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  3. bon courage mathias, car l'agriculture en plus de nourrir son homme doit être une passion

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  4. voila une initiative à encourager et citer en exemple. Je suis heureux de constater que la jeunesse prend de plus en plus conscience de la richesse que constitue l'agriculture pour ce pays. Bravo Marius!

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